AUCUN DIEU MISERICORDIEUX
Dans la réincarnation, aucune entité toute-puissante, aucun dieu miséricordieux ou bouddha altruiste n’existe. Contrairement aux religions, il n’y a pas de puissance supérieure qui pardonne ou absout les péchés. Si tel était le cas, la réincarnation perdrait sa raison d’être, étant donné qu’on ne peut pas être absout tout en payant nos fautes, ce qui serait contradictoire.
La réincarnation n’est ni une religion, ni une secte, ni même une doctrine, comme on l’a souvent évoqué. Elle se résume simplement une continuités à la vie d’une âme qui se réincarne et se désincarne.
Après la mort, nous revenons après un laps de temps variable pour nous réincarner dans un corps humain, toujours en bébé, juste avant sa naissance. Ce processus ne se produit pas spontanément, mais après une longue préparation. Nous choisissons d’abord une famille, ancienne ou nouvelle, en fonction du parcours que nous souhaitons entreprendre pour apprendre et évoluer. Cette famille peut être source de souffrance ou d’amour, selon le destin que nous avons choisi. Bien que nous ayons un libre arbitre en tant qu’âme, nous en avons également un en tant qu’êtres humains. Même si nous n’avons de comptes à rendre à personne, nous avons des responsabilités envers nous-mêmes et envers notre future famille.
La réincarnation demande du courage et des encouragements de la part de nos proches. Contrairement à une expérience positive pour un esprit, elle est une contrainte nécessaire, car l’âme n’a pas d’autre choix pour progresser. C’est pourquoi il n’y a pas de place pour des dieux ou des seigneurs dans le concept de réincarnation.
Les différentes religions attribuent des dieux à leurs croyances, influençant la vie de ceux qui les suivent. Ces dieux interviennent dans le jugement des actions punissables, nécessitant des repentances pour être hypothétiquement absous. Cependant, qui donne à un être humain le droit de juger un autre sur sa religion ?
Aucun esprit n’oblige un autre esprit à s’incarner. Ils l’incitent plutôt à le faire pour progresser et apprendre. Une âme peut attendre des décennies avant de prendre cette décision difficile, d’où l’existence des mort-nés ou des décès de jeunes enfants, car l’esprit n’a pas eu la force d’aller jusqu’au bout du processus.
GHL
Laisser un commentaire