Bien que nos connaissances sur la réincarnation soient encore limitées, notre esprit, souvent trop enclin à la pensée cartésienne, commence tout juste à explorer les bases de ce processus complexe. Il nous faudra encore du temps pour assimiler tous les principes qui le sous-tendent.
La réincarnation, bien que dépourvue de preuves tangibles de son existence pour beaucoup, repose sur des théories exposant, à travers des explications élémentaires, le principe et la logique des renaissances. Contrairement aux religions, où les divinités demeurent invisibles et pourtant largement acceptées, la réincarnation, bien qu’elle ne soit pas une religion, est souvent discréditée par les sceptiques.
Il est vrai que, comme de nombreux cultes, elle est parfois associée à des forces maléfiques ou bienfaisantes, bien qu’aucune dévotion réelle ne lui soit accordée. Une logique simpliste peut conduire à des interprétations erronées, comme celle d’une personne percevant des coups sur un mur attribués à des esprits frappeurs. Dans son effroi, elle peut imaginer le pire, cautionnant ainsi le côté maléfique de la chose, alors qu’en réalité, les esprits ne causent aucun mal physique aux humains.
Pendant notre jeunesse, nous adhérons aux règles et croyances inculquées par nos parents sans nous poser de questions. Cela découle du respect envers une religion héritée de nos ancêtres, une tradition que nous nous devons de respecter et pratiquer pour satisfaire nos familles. Toutefois, en grandissant, des interrogations émergent, nos convictions évoluent, nos certitudes s’estompent. Sans vouloir être égocentrique, les réponses semblent parfois plus évidentes en ce qui concerne la réincarnation que dans de nombreuses religions.
Prenons l’exemple d’une personne âgée soudainement gravement malade et mourante. On dira d’elle qu’elle a vécu sa vie et que son créateur la rappelle à lui. Mais qu’en est-il d’un enfant mourant ? Ignorant les religions et les croyances, il ne comprend même pas ce que cela signifie d’être pratiquant. Pourquoi meurt-il alors ? La réponse demeure souvent la même : le Créateur l’a voulu ainsi, l’appelant à lui. Lorsque l’humain ne trouve pas de réponse à ses malheurs, il attribue souvent ces événements à son seigneur et maître.
GHL
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