Pourquoi la mort vient-elle emporter ceux que nous chérissons, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un parent proche ? Cette expérience de deuil nous plonge dans un abîme de désespoir, créant un vide immense, un désarroi total, un manque qui serre notre gorge, semblant dépourvu de toute issue. Nous sommes confrontés à l’irréversibilité, où tout est perdu : pas de mots réconfortants, pas de baisers, pas de regards, ni de paroles pour apaiser notre douleur. C’est ce que nous traversons lorsqu’un membre de notre famille disparaît.
Dans ce monde invisible, les défunts ressentent de la peine en nous voyant dans notre chagrin, impuissants à y remédier. Ils tentent d’atténuer nos larmes en nous faisant ressentir leur amour tout en restant près de nous.
La compréhension de la réincarnation, de son principe, devient ardue voire inacceptable, surtout lorsqu’elle touche de près. Accepter qu’il y ait une cause à effet dans la mort d’un être cher, et que nous en soyons directement ou indirectement responsables semble insupportable. L’idée qu’un enfant décède dans notre famille pour expier un mal commis envers un autre être dans une vie antérieure semble impensable. Même si dans cette vie nous sommes des parents exemplaires, aimants et aimés de notre entourage. Penser que nous pourrions causer du tort à une autre personne, petite ou grande, semble inimaginable est pourtant.