POURQUOI LA RÉINCARNATION

POURQUOI LA RÉINCARNATION

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Pourquoi la mort emporte-t-elle ceux que nous aimons ? Pourquoi arrache-t-elle parfois les enfants ou les proches sans prévenir, laissant derrière elle un vide immense ? Ces questions hantent l’esprit de ceux qui traversent le deuil, plongés dans un désarroi total. Les mots manquent, les regards s’éteignent, et la douleur devient une compagne silencieuse, insaisissable. Rien ne semble pouvoir combler l’absence ni apaiser ce manque qui nous serre la gorge.

Dans ce moment de rupture, où tout semble perdu, il est difficile de concevoir que ce vide puisse être traversé. Et pourtant, dans l’invisible, les âmes de nos défunts restent proches, animées par l’amour qu’ils nous portaient de leur vivant. Si nous sommes attentifs, nous pouvons parfois ressentir leur présence : une caresse sur le visage, une douce chaleur, ou simplement un apaisement inexplicable. Ces instants, bien que fugaces, nous invitent à explorer un monde imperceptible qu’est l’au-delà. Comprendre cet univers invisible exige de nous une ouverture d’esprit.

Habitués à une vision cartésienne de la réalité, nous peinons à concevoir ce qui dépasse nos sens. Pourtant, cette exploration est essentielle pour répondre à nos questions : pourquoi souffrons-nous ? Pourquoi la mort frappe-t-elle sans discernement ?

La réincarnation offre une réponse à ces interrogations. Elle repose sur une loi de justice universelle : tout acte, qu’il soit bon ou mauvais, a des conséquences. Un meurtrier, par exemple, n’est pas destiné à porter éternellement le fardeau de ses fautes ; il doit avoir l’opportunité de se racheter, de grandir, et de s’améliorer. La réincarnation devient alors un outil d’évolution spirituelle.

Mais pour cela, il est essentiel d’accepter que nous ne sommes pas parfaits. Nos colères, nos actes de cruauté, et nos comportements égoïstes laissent des empreintes. Ces fautes, conscientes ou non, façonnent les expériences que nous vivons dans nos vies futures. La douleur que nous infligeons aux autres finit par nous revenir, non comme une punition, mais comme une leçon. À travers la réincarnation, l’âme apprend, s’adoucit, et progresse vers une conscience plus élevée.

La peur de mourir est universelle. Elle nous habite lorsque la fin approche, nous terrifiant par son caractère inéluctable. Pourtant, pour certains, la mort devient une libération : un passage vers un calme profond, un retour à soi. Et après ce calme, vient une nouvelle étape : la préparation de la prochaine vie.

Dans cet entre-deux, nos guides spirituels, ainsi que des membres de nos familles désincarnées, nous accompagnent. Ensemble, nous choisissons les épreuves, les joies et les rencontres qui jalonneront notre prochaine existence. Ces choix, bien qu’inconscients dans notre vie terrestre, répondent à une logique profonde : nous vivons ce que nous avons besoin de vivre pour grandir.

La réincarnation soulève souvent des questions en lien avec la foi. Certains la perçoivent comme incompatible avec l’idée d’un Dieu miséricordieux, pensant que le pardon divin rendrait inutiles ces multiples vies. Mais la réincarnation n’est pas une contradiction, elle est une continuité : elle incarne une justice d’âme, où chaque expérience, chaque douleur ou bonheur vécu, sert un but supérieur : notre évolution.

Elle ne distingue pas entre les saints et les criminels pour les opposer, mais pour leur offrir à tous un chemin d’amélioration. Là où le pardon efface, la réincarnation enseigne. Elle nous pousse à prendre conscience de nos erreurs, à ressentir les conséquences de nos actions, et à œuvrer pour devenir meilleurs.

La réincarnation nous invite à réfléchir : si nous souffrons aujourd’hui, est-ce pour expier les douleurs que nous avons causées ? Si nous aimons profondément, est-ce la rétribution des bienfaits que nous avons semés ? Ce cycle de mort et de renaissance nous place face à nous-mêmes, dans un miroir parfois difficile à accepter. Mais il nous offre aussi une immense espérance : celle de pouvoir toujours recommencer, d’évoluer, et de grandir.

Ainsi, la mort n’est pas une fin, mais une transformation. Et à travers elle, la réincarnation devient une porte vers une existence plus consciente, guidée par l’amour et la quête de justice intérieure.

GHL

 

GHL

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