Pour quelle raison la mort emporte-t-elle ceux qui nous sont chers, telle que les enfants ou les proches parents ? Qui peut répondre à cette question ? Ce deuil nous plonge dans un désespoir profond, créant un vide immense et un sentiment de désarroi total. Nous ressentons un manque qui nous serre la gorge, sans voir de solution à notre peine. Il n’y a plus rien : ni mots, ni baisers, ni regards, ni paroles pour consoler notre douleur. C’est ainsi que nous traversons l’épreuve de la perte d’un membre de notre famille. Dans ce monde invisible, les défunts souffrent de nous voir dans notre chagrin sans pouvoir nous aider. Ils essaient de soulager nos pleurs en nous faisant ressentir leur amour, en étant près de nous. Parfois, certaines personnes ressentent un apaisement, comme une caresse sur leur visage ou une présence proche.

Pour comprendre tout cela, nous devons nous plonger dans cet univers controversé et imperceptible que nous appelons l’au-delà (au-delà de notre connaissance). En tant qu’êtres cartésiens, nous avons du mal à appréhender ce monde caché, mais ce monde nous pousse à nous remettre en question. Un meurtrier ne peut pas être condamné à être assassin dans toutes ses vies. Il doit avoir la possibilité de s’améliorer. C’est là que la réincarnation entre en jeu. Pour cela, il faut prendre conscience qu’il doit y avoir une juste rétribution pour le mal que nous avons fait ; on ne peut pas simplement redevenir juste.

Pour tenter d’interpréter la réincarnation, nous devons accepter que nous ayons commis des fautes, aussi graves soient-elles. Notre agressivité innée, qu’elle soit verbale ou physique, notre cruauté excessive et sans limites envers les autres, qu’ils soient petits ou grands, a toujours été présente en nous. Il va de soi que lorsque nous faisons le bien, la question ne se pose pas.

 

GHL