ÉCRIT PAR JEAN-CLAUDE GENEL.
 “UN MONDE DE RESSENTI”
Et ce fils d’expliquer à sa mère, tout l’amour qu’il éprouve pour elle, « pas l’amour que mon cœur de fils te portait de son vivant… il s’agit d’autre chose. » Il attendait de pouvoir communiquer avec elle. Pour lui, le temps n’existe pas, mais il ressent l’impatience de sa mère. Et c’est maintenant que devait se faire cette rencontre, partager ce bonheur. Il lui dit aussi qu’il a beaucoup à faire, qu’avec d’autres, dans un ailleurs comme l’on-dit sur Terre, il a choisi d’accueillir et d’aider ceux qui sont victimes de mort violente. Et il demande à sa mère de ne pas chercher à reprendre contact avec lui et dit qu’il donnera de ses nouvelles par rêve. Qu’elle sache simplement qu’il est bien, heureux, et qu’il y a toujours une partie de moi qui est là , qu’il ne vit pas ailleurs, qu’il est juste là avec ceux qu’il a aimés, qu’il lui est difficile de trouver les mots, mais qu’il pourrait dire ceci ; « Il n’y a aucun éloignement entre les êtres que vous prétendez morts et vous autres qui êtes vivants. C’est juste une autre façon de vivre. Notre vie est parfaitement réelle tout autant que la vôtre. Elle est organisée autrement, c’est un monde fait de ressenti, de vagues successives d’amour. » Et cet homme confie à sa mère que, chaque fois qu’elle pense à lui, une vague d’amour le submerge. Il la reconnaît, car seule sa mère peut l’aimer ainsi et penser à lui de la sorte. Il est alors aussitôt avec elle. Cette même force comporte d’autres fréquences vibratoires et c’est ainsi qu’il reconnaît s’il s’agit de sa sœur ou de son père. Il sait toujours qui pense à lui, qui l’aime autant. Il est donc omniprésent dans le cœur de tous, mais aussi sur le plan humain à les accompagner.
LE REJOINDRE EN ESPRIT
Par rapport à sa mère, il explique que, non seulement, il perçoit ses pensées, mais il continue de vivre avec elle au niveau de l’âme, au niveau intérieur. C’est comme si elle le portait. En effet, bien que l’âme de sa mère soit au cœur d’une expérience humaine (l’incarnation), leurs âmes ne sont pas assujetties à la matière. Sur leur plan de conscience, elles se rejoignent, sont toujours complices. L’âme d’une mère porte l’âme de son enfant. C’est ce qui permet les retrouvailles au moment de la mort, retrouvailles prévues, car l’amour ressenti et vécu intensément a des conséquences sur un plan spirituel. Les liens ne sont plus seulement physiques, mais deviennent des liens spirituels éternels. Cela explique pourquoi le jeune homme demande à sa mère de ne pas chercher à l’appeler uniquement sur un plan humain. Désormais, leur relation se poursuit à un niveau plus subtil et il lui explique avec une grande délicatesse qu’elle doit, parce qu’elle le peut, le rejoindre en esprit, communiquer avec lui davantage à travers sa pensée et son cœur. Et pour cela, elle doit écouter en elle et faire confiance à ce qu’elle ressent.
À la fin du contact, il lui redit tout son amour. La maman est en larmes d’émotion et de bonheur. Elle retrouve son calme et m’explique enfin l’histoire qui s’est révélée en tout point exacte. Elle est infiniment heureuse de ce contact et ne doute pas un instant que son enfant de dix-neuf ans est toujours vivant, même si son absence physique lui pèse parfois. La perte d’un être cher est toujours difficile, alors celle d’un enfant…
J’étais moi-même très heureux qu’elle ait retrouvé son fils et qu’elle sache que lorsque des émotions surgissent en elle, c’est parce qu’elle le porte toujours comme au moment de sa grossesse ; que leurs âmes dialoguent dans une autre dimension de l’esprit.
JEAN-CLAUDE GENEL
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