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SUICIDES

SUICIDE ET EUTHANASIE CONSÉQUENCE

10 juin 202431 janvier 2025By GHL
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Peut-on sombrer dans le gouffre du suicide ou recourir à l’euthanasie ? La réponse est oui, mais ces choix s’accompagnent de conditions et de répercussions qui méritent une attention particulière. Il est essentiel de reconnaître que ces décisions ne naissent pas dans un vide ; elles sont le fruit d’une douleur profonde, d’un désespoir ou d’une incapacité à entrevoir une autre issue. Pourtant, chaque geste, aussi radical soit-il, porte en lui une empreinte à la fois personnelle et universelle, influençant non seulement celui qui agit, mais aussi ceux qui en sont témoins.

Le suicide est souvent perçu comme un acte d’égoïsme, une focalisation exclusive sur sa propre souffrance. Pourtant, pour celui qui souffre, c’est rarement une démarche égoïste. C’est une tentative désespérée de mettre fin à une douleur insupportable, souvent invisible aux yeux des autres. Il représente le point culminant d’une lutte intérieure où la personne ne voit plus aucune alternative ni aucun espoir. Dans cet ultime recours, il y a parfois une recherche maladroite de libération, mais aussi une incompréhension des répercussions laissées derrière soi.

Contrairement au suicide souvent spontané, l’euthanasie est généralement le fruit d’une réflexion concertée. Elle implique des discussions avec les proches, voire avec des professionnels de la santé, dans un cadre où la volonté individuelle est respectée. Ce processus, bien que douloureux, offre une certaine préparation émotionnelle. Les proches, bien que meurtris, ont l’occasion d’accompagner la personne, de dire adieu et de comprendre ses motivations. Cette démarche atténue, dans une certaine mesure, la douleur du départ, car elle s’inscrit dans un cadre où l’acceptation est facilitée.

Pour le suicide, la souffrance des survivants est souvent négligée par ceux qui choisissent cette voie, amplifiant ainsi leur propre douleur. Le choc est souvent brutal et laisse derrière lui un sillage d’incompréhension et parfois de culpabilité. Pourquoi n’avons-nous rien vu venir ? Aurions-nous pu faire quelque chose ? Ces questions hantent ceux qui restent.

Pour un suicidaire avant de franchir le seuil de l’acte irréversible, il est important de rechercher la voie la moins spectaculaire et la moins déchirante pour ceux qui resteront, témoins de l’accomplissement du triste dessein.

En revanche, l’euthanasie, par son processus préparé, limite ces interrogations, bien qu’elle ne les efface jamais totalement.

Avant de franchir l’irréversible, il est crucial pour la personne en souffrance de réfléchir aux implications de son acte. Peut-il être accompli de manière à minimiser le traumatisme pour ceux qui resteront ? Peut-on ouvrir un dialogue pour partager cette douleur et, peut-être, trouver des solutions insoupçonnées ?

D’un point de vue spirituel, le suicide et l’euthanasie ne sont pas condamnés, mais ils entraînent des conséquences sur l’âme. La réincarnation enseigne que chaque acte porte une empreinte qui se répercute dans les vies futures. Une âme qui choisit le suicide pour fuir une douleur devra, dans d’autres vies, affronter et comprendre cette souffrance qu’elle a laissée en héritage à autrui. Ce n’est pas une punition, mais une opportunité d’apprendre et de grandir.

Lors de situations extrêmes, telles que la torture ou une catastrophe imminente, le suicide peut être perçu comme une échappatoire à une douleur insupportable. Dans ces contextes, il est souvent compris comme un acte d’instinct de survie, où l’âme cherche à éviter une souffrance insurmontable.

Cependant, dans des circonstances moins extrêmes, ce choix peut prolonger le cycle de souffrance à travers les réincarnations. Non pas en guise de châtiment, mais pour permettre à l’âme de ressentir et de comprendre pleinement les conséquences de ses actions, et ainsi progresser.

Toutefois pour le suicide, face à cette douleur qui semble insurmontable, il existe des alternatives souvent méconnues, mais puissantes. L’hypnose, par exemple, est une discipline de plus en plus reconnue pour son efficacité. En permettant à un hypnothérapeute, d’accéder aux profondeurs du subconscient, elle offre une opportunité unique de travailler sur les racines du mal-être. Ce travail peut révéler des blocages émotionnels, des traumatismes passés, ouvrant ainsi la voie à une transformation profonde.

L’hypnose ne se contente pas de masquer la douleur ; elle cherche à comprendre et à traiter ses causes profondes. C’est une approche qui, bien qu’encore mal comprise par certains, peut apporter un soulagement inestimable à ceux qui sont prêts à s’y engager.

Conclusion, le suicide et l’euthanasie, bien qu’empreinte de désespoir, méritent une réflexion approfondie. Ces décisions, une fois prises, laissent des traces durables sur l’âme et sur ceux qui restent. La clé réside dans l’ouverture à des solutions nouvelles, dans l’écoute de sa souffrance et dans la recherche de voies de guérison. Peut-être, dans cet effort, trouvera-t-on la lumière qui semblait éteinte. Une personne suicidaire ou son entourage doivent s’obliger à rechercher toutes solutions, qui pourront éviter le pire.

GHL

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